Sa restauration
Il est classé depuis 1889 au titre des Monuments Historiques, mais ce n'est qu'à partir de 1987, suite à deux siècles de pillage et de négligence, puis une période d'abandon de dix sept ans, qu'il fait l'objet de très importantes restaurations, en commençant par les urgences : les charpentes et les toitures des bâtiments ajoutés au XVème siècle, puis certains planchers, plafonds ou cheminées qui menaçaient ruine et plus récemment, dans le cadre des aménagements des chambres d'hôtes et de la création de salles de bains, les pièces des tours qui ont été restituées dans les matériaux d'origine -sols en tomettes ou en parquet à échelle, murs enduits à la chaux, plafonds en chêne chaulés.
En parallèle, depuis 2008, deux programmes complets de restauration -l'un pour le bâti, l'autre pour les jardins- ont été élaborés de façon coordonnée avec le soutien de la DRAC, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et du Conseil Départemental du Puy-de-Dôme, et sous l'autorité de l'Architecte en Chef des Monuments Historiques -M.Michel Trubert- et de deux architectes paysagers spécialisés dans la restauration des jardins historiques -Mme Hélène Sirieys et M.Marie-Eugène Héraud.
Des priorités ont été fixées et les travaux se réalisent progressivement en fonction de la capacité des propriétaires à réunir les financements nécessaires sur la base des subventions, du mécénat et de leurs propres apports.
La restauration d'une enceinte militaire hors les murs, dominant la vallée de la Monne 40 m plus bas, et datant du XIVème siècle, et du jardin qu'elle abritait à partir du XVIème siècle, a constitué la première phase de ces deux programmes réunis pour l'occasion. Cela a nécessité dans un premier temps la restauration de tous les murs de cette enceinte et des bâtiments restants qui s'y trouvaient. Ainsi, après trois ans de travaux, et dans un second temps, a pu être créé un jardin contemporain d'inspiration Renaissance italienne, en lieu et place du jardin du XVIème siècle disparu depuis le XIXème siècle. En hommage à la propriétaire de l'époque, il a pris le nom de "jardin de Catherine". Il a été terminé en août 2015.
Depuis, nous avons entrepris une seconde phase de travaux majeurs. Ils couvrent principalement la restauration :
- en 2016, du mur d'escarpe sud et, à travers lui, de l'accès originel à l'enceinte militaire située hors les murs
- en 2017/2018, de la tour des Reines, dont la restitution de son courronement, démonté par le Cardinal de Richelieu en 1633
- en 2018/2019, de l'ensemble des baies vitrées du 1er étage de la façade sud-ouest, en particulier des quatre baies monumentales -deux à croisée de bois et deux à traverse et meneaux, dont les menuiseries étaient plus que fatiguées et dontt un grand nombre de vitres étaient récentes
- en 2021/2022, de la terrasse nord très endommagée par le gel.
L'histoire du Château En parallèle, depuis 2008, deux programmes complets de restauration -l'un pour le bâti, l'autre pour les jardins- ont été élaborés de façon coordonnée avec le soutien de la DRAC, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et du Conseil Départemental du Puy-de-Dôme, et sous l'autorité de l'Architecte en Chef des Monuments Historiques -M.Michel Trubert- et de deux architectes paysagers spécialisés dans la restauration des jardins historiques -Mme Hélène Sirieys et M.Marie-Eugène Héraud.
Des priorités ont été fixées et les travaux se réalisent progressivement en fonction de la capacité des propriétaires à réunir les financements nécessaires sur la base des subventions, du mécénat et de leurs propres apports.
La restauration d'une enceinte militaire hors les murs, dominant la vallée de la Monne 40 m plus bas, et datant du XIVème siècle, et du jardin qu'elle abritait à partir du XVIème siècle, a constitué la première phase de ces deux programmes réunis pour l'occasion. Cela a nécessité dans un premier temps la restauration de tous les murs de cette enceinte et des bâtiments restants qui s'y trouvaient. Ainsi, après trois ans de travaux, et dans un second temps, a pu être créé un jardin contemporain d'inspiration Renaissance italienne, en lieu et place du jardin du XVIème siècle disparu depuis le XIXème siècle. En hommage à la propriétaire de l'époque, il a pris le nom de "jardin de Catherine". Il a été terminé en août 2015.
Depuis, nous avons entrepris une seconde phase de travaux majeurs. Ils couvrent principalement la restauration :
- en 2016, du mur d'escarpe sud et, à travers lui, de l'accès originel à l'enceinte militaire située hors les murs
- en 2017/2018, de la tour des Reines, dont la restitution de son courronement, démonté par le Cardinal de Richelieu en 1633
- en 2018/2019, de l'ensemble des baies vitrées du 1er étage de la façade sud-ouest, en particulier des quatre baies monumentales -deux à croisée de bois et deux à traverse et meneaux, dont les menuiseries étaient plus que fatiguées et dontt un grand nombre de vitres étaient récentes
- en 2021/2022, de la terrasse nord très endommagée par le gel.