L'histoire du château
Construit par la famille de La Tour d’Auvergne dans la première moitié du XIIIème siècle, il en devient le fief en 1281. Il témoigne alors de l'architecture militaire du Moyen-Age : position dominante, douve sèche, remparts et chemin de ronde, tours à créneaux et mâchicoulis, accès à triple enceinte avec poterne, herse, pont-levis sur fossé et porte dans rempart. Il abrite néanmoins dès l'origine un corps de logis.
Il est agrandi et embelli jusqu’ au XVIème siècle, sous l’influence de la Renaissance. La cour d'honneur devient alors un lieu à la fois imposant par les volumes des bâtiments, mais aussi élégant par les détails architecturaux. Elle sera finalement ouverte à la fin du XVIIème siècle sur l'église romane du village par le démantèlement des fortifications protégeant l'accès.
Les premières ouvertures dans les remparts à l'ouest remontent à la seconde moitié du XVIème siècle pour celles de l'étage et à la fin du XVIIème siècle pour celles donnant sur la terrasse en fausse braie ajoutée probablement au XVIème siècle.
Au delà du "jardinet" médiéval coinçé entre le château, la vallée et le mur d'escarpr du fossé, et à partir du XVIéme siècle furent aussi créés des jardins qui s'ouvrent sur un paysage remarquable et préservé de vallées dominées et de collines dominantes. Un premier jardin investit au XVIème siècle le clos militaire situé au sud au delà du fossé et destiné à contrôler d'éventuelles infiltrations ennemies par le fond de la vallée de la Monne. Un second sera construit devant le château au XVIIème siècle suite à des travaux gigantesques de terrassements en remblais sur la coulée de lave.
Il est entré dans la grande Histoire grâce aux dernières membres de cette illustre famille : la Reine Catherine de Médicis qui en hérite de sa mère Madeleine de La Tour d'Auvergne en 1519 et qui en sera propriétaire jusqu'à sa mort en 1589, puis sa fille la Reine Marguerite de Valois qui le donnera en 1605 dans son testament, ainsi que toutes ses possessions d'Auvergne, au futur Roi Louis XIII pour l’aider à asseoir son autorité. Il sera acheté finalement en 1668 par le Comte de Broglie.
Le château et les jardins ont beaucoup souffert des conséquences de la Révolution, suite à sa nationalisation et à une vente aux enchères en 1793. Son nouveau propriétaire démonte alors pour les vendre, les dallages, les cheminées, la chapelle située dans la Cour d'Honneur et coupe les poutres de contreventement de la charpente principale! Une nouvelle vente en 1804 aboutit finalement à le « confier » à partir de 1850 et jusqu'en 1970 aux Soeurs de la Charité de Saint Vincent de Paul , qui y créent un orphelinat puis une maison de repos pour femmes âgées.
Habité par ses nouveaux propriétaires depuis 2007, il s’ouvre maintenant à quelques amateurs grâce à ses suites et chambres d’hôtes de charme auxquelles on accède par la Cour d’Honneur. Baignées d’histoire et havres de paix, elles jouissent de vues merveilleuses et uniques sur la cour d’honneur, le parc ou le village de Saint Saturnin et son église –une des cinq églises romanes dites « majeures », d’Auvergne. Elles font aujourd'hui de cette demeure seigneuriale une véritable maison d’hôtes de charme.
Il s’ouvre aussi à un plus grand nombre grâce aux réceptions et aux séminaires qui sont organisées dans ses salles historiques et sur ses terrasses, face à ses jardins et au Parc des Volcans, ou à travers les visites de ce Monument Historique ouvert au public, ou enfin à l'occasion d'événements culturels -concert, pièce de théâtre, festival, conférences,...
Ces trois activités le rendent financièrement quasi autonome pour son fonctionnement et l'entretien de ses bâtiments et de ses jardins. Mais pas pour leur restauration !
Sa restauration Il est agrandi et embelli jusqu’ au XVIème siècle, sous l’influence de la Renaissance. La cour d'honneur devient alors un lieu à la fois imposant par les volumes des bâtiments, mais aussi élégant par les détails architecturaux. Elle sera finalement ouverte à la fin du XVIIème siècle sur l'église romane du village par le démantèlement des fortifications protégeant l'accès.
Les premières ouvertures dans les remparts à l'ouest remontent à la seconde moitié du XVIème siècle pour celles de l'étage et à la fin du XVIIème siècle pour celles donnant sur la terrasse en fausse braie ajoutée probablement au XVIème siècle.
Au delà du "jardinet" médiéval coinçé entre le château, la vallée et le mur d'escarpr du fossé, et à partir du XVIéme siècle furent aussi créés des jardins qui s'ouvrent sur un paysage remarquable et préservé de vallées dominées et de collines dominantes. Un premier jardin investit au XVIème siècle le clos militaire situé au sud au delà du fossé et destiné à contrôler d'éventuelles infiltrations ennemies par le fond de la vallée de la Monne. Un second sera construit devant le château au XVIIème siècle suite à des travaux gigantesques de terrassements en remblais sur la coulée de lave.
Il est entré dans la grande Histoire grâce aux dernières membres de cette illustre famille : la Reine Catherine de Médicis qui en hérite de sa mère Madeleine de La Tour d'Auvergne en 1519 et qui en sera propriétaire jusqu'à sa mort en 1589, puis sa fille la Reine Marguerite de Valois qui le donnera en 1605 dans son testament, ainsi que toutes ses possessions d'Auvergne, au futur Roi Louis XIII pour l’aider à asseoir son autorité. Il sera acheté finalement en 1668 par le Comte de Broglie.
Le château et les jardins ont beaucoup souffert des conséquences de la Révolution, suite à sa nationalisation et à une vente aux enchères en 1793. Son nouveau propriétaire démonte alors pour les vendre, les dallages, les cheminées, la chapelle située dans la Cour d'Honneur et coupe les poutres de contreventement de la charpente principale! Une nouvelle vente en 1804 aboutit finalement à le « confier » à partir de 1850 et jusqu'en 1970 aux Soeurs de la Charité de Saint Vincent de Paul , qui y créent un orphelinat puis une maison de repos pour femmes âgées.
Habité par ses nouveaux propriétaires depuis 2007, il s’ouvre maintenant à quelques amateurs grâce à ses suites et chambres d’hôtes de charme auxquelles on accède par la Cour d’Honneur. Baignées d’histoire et havres de paix, elles jouissent de vues merveilleuses et uniques sur la cour d’honneur, le parc ou le village de Saint Saturnin et son église –une des cinq églises romanes dites « majeures », d’Auvergne. Elles font aujourd'hui de cette demeure seigneuriale une véritable maison d’hôtes de charme.
Il s’ouvre aussi à un plus grand nombre grâce aux réceptions et aux séminaires qui sont organisées dans ses salles historiques et sur ses terrasses, face à ses jardins et au Parc des Volcans, ou à travers les visites de ce Monument Historique ouvert au public, ou enfin à l'occasion d'événements culturels -concert, pièce de théâtre, festival, conférences,...
Ces trois activités le rendent financièrement quasi autonome pour son fonctionnement et l'entretien de ses bâtiments et de ses jardins. Mais pas pour leur restauration !
